Le besoin de ressentir

“Maharaji” est un titre honorifique donné à Prem Rawat pour le travail qu’il a effectué en apportant son message de paix intérieure à des millions de personnes. Dès l’âge de huit ans, il a attiré des personnes de toutes nations et de toutes cultures qui avaient une aspiration commune : la soif pour la paix intérieure et pour la joie dans leur vie.

Aujourd’hui il voyage et, au cours de nombreux rassemblements internationaux, il nous fait part de l’existence du cadeau qui réside dans notre propre cœur et nous rappelle sa présence, enfouie au plus profond.

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Qu’avons-nous fait de notre capacité de penser ? Qu’avons-nous réellement accompli avec cet outil incroyable qu’est la pensée ?
 
     
     
     
 

Cela me rappelle ce jour où j’ai trouvé un outil sur mon bureau – une sorte de gadget – accompagné d’une note qui disait : « Un cadeau pour vous ». Mais la personne n’avait pas signé. Et durant des jours, j’ai essayé d’imaginer à quoi cette chose pouvait servir.

Prem Rawat - "Maharaji" is an honorable title in India

 

 

 

Cela m’était impossible, et je n’ai toujours pas trouvé l’utilité de cet objet. Est-ce qu’il en va de même avec cet outil incroyable qu’est la pensée – c’est juste quelque chose posé sur le bureau et nous nous demandons : « Qu’est-ce que je pourrais en faire ? »

     
 

 

 

 
     
 
Maharaji speaks on the subject of Inner Peace

Car, en réalité, qu’avons-nous fait de ce cadeau qu’est la faculté de penser ?

Une chose que nous croyons pouvoir faire est de penser au futur. Mais est-ce qu’on le peut vraiment, ou est-ce qu’on peut juste imaginer le futur ? Le futur est hypothétique et, quand il arrive, il n’est pas tel qu’on avait pu l’imaginer. Puis il y a le passé, les souvenirs. En regardant la photo de quelqu’un que vous avez vraiment aimé – mais qui est parti – vous ne pouvez pas lui dire « Je t’aime » et l’entendre vous répondre « Je t’aime aussi ». Il n’est plus là.

Alors que reste-t-il ? Il reste cette unique chose appelée la réalité, et la réalité n’est pas si loin. Elle est dans le moment appelé « maintenant », dans le moment qu’on appelle le présent. Et on trouve dans ce moment-là quelque chose de si différent de la pensée, qui est la sensation.

 

 

Vous pouvez penser à la nourriture, mais seule la faim vous poussera à manger pour satisfaire ce besoin. Et c’est dans ce moment appelé maintenant qu’une soif très réelle se manifeste, une soif qui est liée au désir d’être satisfait.

 
     
 

Les grands monuments érigés à la mémoire des hommes ne représentent pas un accomplissement. Il y a environ 150 ans, un président français a ramené un monument d’Egypte qui avait été érigé pour Ramsès II, et sur lequel on peut lire ces mots : « Puisse ce monument en ton honneur demeurer là… » – je paraphrase – « jusqu’à la fin des temps. Et que ton nom perdure, à l’image des Cieux. » Pourtant, aujourd’hui, qui répète « Ramsès II, Ramsès II » pendant ses activités ? Entre nous, combien de fois au cours de la journée, le nom de Ramsès II nous vient-il à l’esprit ? Ce n’est pas fréquent. Pourtant à cette époque, 3000 ans avant J.C., tout le monde parlait de lui. C’était une civilisation incroyable ; les gens étaient très évolués.

 

 

Picture of MaharajiMais que s’est-il passé ? Aujourd’hui, le monument siège à Paris, encerclé par les voitures françaises qui roulent autour de lui. En Egypte, dans la chaleur du désert, les gens s’affairent à restaurer les monuments incroyables qui y ont été érigés, travaillant jour et nuit. Les Cieux sont-ils toujours là ? Oui. Les gens veulent-ils toujours aller au Ciel ? Oui. Et ceux qui pensent à aller au Ciel sont plus nombreux que ceux qui pensent à Ramsès II. Il ne figure pas sur la liste des priorités, de nos jours.
 
     
     
     
  Au fil du temps, tout se détériore. Mais cette ambition de parvenir à l’accomplissement a toujours été là. Peu importent les générations, les civilisations, peu importe qui, où et quand, cette soif a toujours existé dans le cœur des gens, qui disait : « Je veux être comblé ». Et aujourd’hui, alors que tout évolue si vite, cette quête de la réalisation complète est-elle toujours vivace ? Est-ce que cela se passe encore ? Est-ce que cette recherche de la réalisation existe toujours en nous ? La réponse est oui. Et elle le restera toujours, parce c’est inscrit au cœur même de notre être.  
     
     
     
 
Prem Rawat teaches about self-knowledge

Qu’est-ce qui fait que chaque personne, au plus profond de son être, veut être accomplie, veut se sentir parfaitement bien ?

Quel est ce mécanisme qui nous pousse vers l’accomplissement, qui nous contraint à trouver la satisfaction totale ? Il est important pour nous de s’en référer à cela, parce que c’est ce qui va réellement faire la différence dans notre vie.